Ho Chi Minh – Vietnam

2 700,00

Portrait du communisme qui promet la vie en rose à un peuple tenu en captivité.

Format : 117 x 120 cm

Numéroté et signé

Nombre d’exemplaires: 5

Technique d’impression : Tirage jet d’encre, Plexi anti reflet

Encadrement : Diasec – Châssis affleurant bois teinté à la main / broux de noix

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Catégorie :

Description

Portrait du communisme qui promet la vie en rose à un peuple tenu en captivité.

Lomoscope : la face cachée des icônes

Japon, Vietnam, Cuba, Inde. Voyage esthétique au cœur des symboles culturels et des objets iconiques des pays parcourus par Sylvie Barco. Cette série de mosaïques d’images composites invite au premier regard à vivre une expérience visuelle (re)créative.

Au-delà, à voir plus loin que la surface des symboles, ces constructions culturelles que la photographe interroge, fragmente et bouscule, en relevant leurs contradictions, en révélant leurs nuances et leur sens caché à travers une écriture et une mise en scène graphiques très construites.

Photocompositions abstraites, les fresques grands formats, picturales et hypnotiques, sont rythmées par une accumulation de centaines d’images itératives.

Des patchworks métaphoriques de motifs pop, d’icônes kitsch et de détails urbains colorés, texturés. D’abord saisis par un appareil argentique à multi objectifs (le Lomo dont la série tire son nom), puis scénarisés par l’artiste au terme d’un long processus d’assemblage et de collage numériques.

Enracinés dans des grands thèmes contemporains – guerre, religion, communisme, consumérisme… – ces murs photographiques et narratifs, morcelés en dizaines de symboles évocateurs des diverses mythologies patriotiques déconstruisent l’histoire officielle, incitant le contemplateur à une relecture des légendes.

De ces scènes de détails répétés comme à l’infini, cernés par un cadre qui semble vouloir les étouffer. Se détache une forme au centre de l’image, incipit du récit visuel réinventé par l’imaginaire de l’artiste.

Mobile, créateur de rythme et de mouvement, donnant vie à l’œuvre, le regard sollicité du spectateur s’anime. Il s’attarde, s’éparpille dans la multitude d’images, se perd, fouille, cherche, découvre, redécouvre sans fin des détails enfouis. S’opère alors une traversée du miroir des apparences trompeuses, des interprétations lisse qui le plonge dans une réalité parallèle plus complexe, contrastée et sombre. Créative et vraie.

La série Lomoscope parle d’Asie à travers la métaphore et le paradoxe, réalisée entre 2007 et 2014.